Cela mérite d'être raconté...
Nous quittons notre hôtel avec nos deux gros sacs sur le dos, prenons le bus qui nous dépose en ville.
classique rien à dire.
Nous prenons un deuxième bus pour nous conduire à la gare routière, le chauffeur fait monter tout les passagers dans son car . "C'était le départ du bus", .les personnes s'avancent vers le chauffeur pour régler leur ticket et d'un coup, il se met en colère, impose à tout le monde de s'assoir et appelle ensuite un par un les passagers pour venir payer......Notre tour arrive, on lui tend un billet mais, ne s'en satisfait pas à la limite de s'énerver de nouveau et nous fait comprendre que l' on doit payer deux fois car il y a nos sacs qui comptent pour 2 places....
....enfin bref , on paye de toute façon il n'y a rien à dire et surtout rien à comprendre...
La pression monte.....
Nous arrivons à la gare routière prenons deux billets pour Chau Doc ,
notre départ est prévu à 15 heures. Deux heures à attendre.
Cette gare est une véritable fourmilière. Les bus défilent sans arrêt, les voyageurs montent, descendent , mélangé au bruit assourdissant des haut parleurs, chevauchant les bagages des uns des autres...
La pression est loin d'être retombée
Notre bus enfin arrive" . Nos bagages sont récupérés pour être mis en soute. Nous montons dans le car.... fausse alerte !! Ce n'est pas notre car ! Vite nous redescendons , récupérons de nouveau nos bagages....
Il est 15 H ....et notre car est retardé d' un quart d'heure.
Nous retournons dans la foule et le bruit avec nos bagages qui sont bien encombrants...
La pression prend de la plus value....
Enfin notre tour , j'ai pu calculer un peu à l'avance la venue au loin de notre car et nous arrivons à monter par chance les premiers. Nous allons enfin pouvoir bien nous installer...Nous choisissons nos places. Peine perdue.. le chauffeur nous demande d'aller dans le fond du car (ce sont des cars couchettes et les couchettes du fond sont vraiment très inconfortables (des boites à sardines) et nous nous retrouvons à 5 personnes, serrées, allongées, car, impossible de s'assoir, le plafond étant trop bas...
Je me permets de dire au chauffeur , non on est bien ici je ne bouge pas
D'un coup , il se met lui aussi en colère et dans une furie veut nous faire sortir du car en nous incitant à dégager ...!!??.
Heureusement qu'un responsable n'étant pas trop loin nous fait comprendre que notre ticket correspond à un numéro de couchette et nous conseille fermement de nous installer à nos places respectives.
Le chauffeur aurait pu nous l' expliquer calmement, mais cette gare routière étant tellement saturée de voyageurs dans un brouhaha incessant, qu'en fait beaucoup sont sur les nerfs....
Au fond de notre couchette, coincés mais heureux d'être accepter pour poursuivre notre itinéraire, enfin nous pouvons souffler un peu.
Je ne me plains plus je suis dans mon coin, avec Marie-Jeanne à coté de moi c'est déjà pas mal.
Après deux heures de bus, celui-ci s'arrête sur une autre gare routière, le chauffeur baragouine dans son micro.....(???) c'est l'arrêt repas, toilettes etc ...Le car se vide, Marie Jeanne en profite et descend avec les autres, moi je reste, et au dernier moment étant tout seul, je décide alors de descendre.. plus personne dans le car . Il démarre à la minute même et part à ma plus grande surprise !.Je rattrape MJ.
La, grosse panique , nos affaires sont restés dans le car et tous les cars se ressemblent ,tous rouges identiques et en très grand nombre. .. Heureusement, l'accompagnateur du chauffeur a fait signe à MJ de mémoriser le numéro du bus à sa sortie : 233 ! Grâce à ce n°, après 15 mn d'attente, nous avons pu retrouver notre car,... sans toi MJ nous aurions eu à visiter près d'une cinquantaine de bus afin de trouver le bon ! Ca aurait été "chercher une aiguille dans une botte de foin" !
Je suis sur que le chauffeur aurait profité, pour partir sans nous, pour se venger de ne pas avoir réussi à nous faire sortir au départ.
Franchement, il est temps que l'on arrive car ce trajet n'est pas une partie de plaisir...!
6 heures après en non stop, nous arrivons enfin à Chau Doc, il est 21h30, il fait nuit et cette gare routière en revanche est complétement vide.
Deux personnes en moto bike nous proposent de nous emmener à notre hôtel, avec nos deux gros sacs et à un prix exagéré , je lui dis pas question , on va prendre un taxi,..." non, plus de taxi.!." , seulement en moto bike..il baisse son prix mais je refuse toujours , j aperçois au loin un taxi ,le seul, mais celui ci ne voulant pas se mettre" à dos" les motobike annonce un prix dix fois plus cher. Nous céderons donc aux scooters qui nous emmène enfin à notre destination.
Imaginez l'angoisse de se retrouver la nuit seuls séparés sur deux motos, pour une destination que l'on espère être la bonne .
Cette fois ci la pression est arrivée à son paroxysme......, nous arrivons à l'hôtel, elle disparaitra qu'après une bonne nuit de sommeil bien méritée...
Ouf pour vous! Dans les gares, il y a de l'anglais? ou vous essayez de deviner ce qui est écrit? Aleth
RépondreSupprimerArff, la barrière de la langue. Bravo à vous pour votre voyage qui donne tellement envie. Profitez-en à fond !
RépondreSupprimerNous vous embrassons bien.
Vincent (Maud et les filles ne sont pas là mais elles n'en penseraient pas moins)
Merci Vincent, eh oui pas simple avec la barrière de la langue
RépondreSupprimeret pour répondre à Aleth, notre passe partout c'est le ticket de bus.
Il suffit de le montrer pour être dirigé .
Le seul détail ce sont les impromptues la on est seul au monde lol